Biographie de Frédérique Martin

Frédérique Martin habite près de Toulouse. Depuis 1988, date à laquelle paraissent ses premiers textes, son public n’a jamais cessé de s’élargir. Elle a remporté plusieurs prix (Prix de la ville de Palaiseau 2001, Prix Promethée de la Nouvelle 2004, Prix de la ville de Villepreux 2012), est membre de la Société des Gens de Lettres et siège au centre régional des Lettres Midi-Pyrénées (collège des auteurs).

Frédérique Martin ne travaille pas dans une tour d’ivoire : accompagnée de musiciens, elle lit ses textes à voix haute sur diverses scènes. Elle anime des ateliers d’écriture et participe à des jurys (Présidente du concours de la nouvelle du CROUS à Toulouse, concours du Muséum d’Histoire Naturelle). Elle participe à une émission de radio satirique et politique « Pas plus haut que le bord » sous le pseudo de Santa Maria de las Pacollitas.

Sa vie comme ses textes sont traversés par une grande énergie qu’elle met volontiers au service de son engagement social et féministe. Ses fictions ne s’intéressent jamais qu’à une seule chose, l’homme et ses passerelles que chaque individu tente de jeter entre soi et les autres au sein d’un environnement familial, amical, professionnel, social… Elle brosse les portraits de personnages subtils en détaillant les relations complexes qu’ils nouent du point de vue de la psychologie, de l’affectif et de la solidarité.

« Rien n’est plus fort que ce lien qui nous unit les uns aux autres et que je cherche à dénuder par l’écriture. Il est notre seul rempart contre le tragique. Ce qui altère ce lien nous mutile, ce qui le tisse nous ressuscite. C’est simple et c’est peut-être même tout ce qu’il y a comprendre. Il n’y a pas de thème car il n’y a qu’un seul thème, l’Homme. Sa grandeur, sa démesure, son impuissance, sa cruauté, sa bêtise, son avilissement, sa déchéance, sa rédemption, son impossible quête, sa peur constitutive de vivre, son audace, son courage, sa tendresse parfois et son acharnement à aimer, malgré tout. L’homme et cette dimension de lui qu’il s’obstine à repousser : cet au-delà qui ne cesse pourtant de l’appeler. »

En septembre 2012 elle participe à la rentrée littéraire avec son roman épistolaire « Le vase où meurt cette verveine » (ed Belfond), qui paraîtra chez Pocket en même temps que son prochain roman également chez Belfond « Sauf quand on les aime » pour la rentrée 2014.